Anti-moustiques : pas pour les enfants et les femmes enceintes
N'oubliez pas que la plupart des produits anti-moustiques de synthèse ne sont pas adaptés à tous. Des précautions d'emploi sont à respecter notamment chez l'enfant, la femme enceinte et la femme allaitante qui doivent appliquer scrupuleusement les mesures de protection contre les piqûres de moustiques et veiller à ne pas dépasser la dose de répulsif recommandée. En cas de doute, n'hésitez pas à demander conseil auprès d'un médecin ou d'un pharmacien.
Soyez attentif si vous avez de jeunes enfants. Pour les nouveau-nés et nourrissons de moins de trois mois, les produits répulsifs ne doivent pas être utilisés. L'emploi de moustiquaires de berceau, si possible imprégnées d'insecticides pyréthrinoïdes, est le seul moyen de protection efficace. Ces produits sont d'une grande sécurité d'emploi et de longue durée d'action. Certaines moustiquaires du commerce vendues déjà imprégnées ont des mailles larges et permettent ainsi une meilleure ventilation tout en garantissant la protection contre les moustiques du fait du traitement insecticide.
A savoir, dans les régions où sévissent les moustiques dangereux, le DEET est le seul qui soit recommandé pour les jeunes (sauf antécédents de convulsions) dès l'âge de 2 mois et à condition de ne pas dépasser certaines concentrations (30%) et de respecter les contre-indications et les précautions d'emploi. Le Conseil supérieur d'hygiène publique de France a en effet considéré que, devant le risque de contracter une maladie grave (Chikungunya, dengue, paludisme) et au vu des rares effets indésirables rapportés, aucun moyen de protection vis-à-vis des piqûres de moustiques ne doit être négligé pour les enfants de moins de 30 mois et que l'utilisation des répulsifs cutanés ne peut être totalement exclue.
Pour les femmes enceintes, les produits contenant de l'IR3535 ont été préférés à tout autre en raison de leur meilleur profil en terme d'innocuité dans cette catégorie de population. Les autres répulsifs ont été écartés par précaution car ne disposant pas d'études spécifiques chez la femme enceinte
Sources : Conseil supérieur d'hygiène publique, BEH du 12 juin 2007.
Paludisme : protection renforcée
Il est autrement plus dangereux de se faire piquer par un moustique sous les tropiques qu'en France. En plus des désagréables démangeaisons, vous pouvez contracter en prime des maladies graves, au premier rang desquelles la dengue et le paludisme.
Antipaludiques
Chaque année, on estime que 300 millions de personnes contractent le paludisme. En cause, l'anophele, un moustique très actif la nuit, qui véhicule entre autres l'agent parasite du paludisme. Celui-ci est transmis lorsque la femelle nous pique. Il est alors transporté jusqu'au foie via la circulation sanguine. Après 8 jours à plusieurs mois d'incubation, les symptômes se font sentir : fièvre, maux de tête, diarrhées, vomissements, anémie, douleurs musculaires... En l'absence de traitement, le palu peut provoquer un coma ou des convulsions allant parfois jusqu'à la mort. Cette espèce de moustique extrêmement dangereuse sévit surtout en Afrique, mais aussi en Amérique et en Asie.
Les protections anti-moustiques ne seront pas suffisantes si vous ne prenez pas de traitement préventif avant le départ et pendant le séjour. Il s'agit de médicaments antipaludiques délivrés uniquement sur prescription. La posologie et la durée du traitement dépendent de votre destination, de la durée de votre voyage, ainsi que de votre âge, de votre poids et de votre état de santé.
Pour chaque pays, il existe une carte des zones de risque de transmission du paludisme. En fonction de ce risque, on classe ces zones par groupes de 0 à 3.
Seuls les pays ou régions classés dans le groupe 0 sont sans risque et ne nécessitent pas de prendre un traitement préventif.
Dans le cas d'un court séjour touristique ou professionnel (moins de 7 jours) dans un pays à faible risque, là non plus le traitement préventif n'est pas nécessaire. A condition toutefois de vous munir d'armes anti-moustiques.
Copyright 2008 69-71 avenue Pierre Grenier, 92517 Boulogne Billancourt Cedex, FRANCE
Veillez à ne pas dépasser la dose de répulsif recommandée en fonction de l'âge de vos enfants. © Getty Images |
Soyez attentif si vous avez de jeunes enfants. Pour les nouveau-nés et nourrissons de moins de trois mois, les produits répulsifs ne doivent pas être utilisés. L'emploi de moustiquaires de berceau, si possible imprégnées d'insecticides pyréthrinoïdes, est le seul moyen de protection efficace. Ces produits sont d'une grande sécurité d'emploi et de longue durée d'action. Certaines moustiquaires du commerce vendues déjà imprégnées ont des mailles larges et permettent ainsi une meilleure ventilation tout en garantissant la protection contre les moustiques du fait du traitement insecticide.
A savoir, dans les régions où sévissent les moustiques dangereux, le DEET est le seul qui soit recommandé pour les jeunes (sauf antécédents de convulsions) dès l'âge de 2 mois et à condition de ne pas dépasser certaines concentrations (30%) et de respecter les contre-indications et les précautions d'emploi. Le Conseil supérieur d'hygiène publique de France a en effet considéré que, devant le risque de contracter une maladie grave (Chikungunya, dengue, paludisme) et au vu des rares effets indésirables rapportés, aucun moyen de protection vis-à-vis des piqûres de moustiques ne doit être négligé pour les enfants de moins de 30 mois et que l'utilisation des répulsifs cutanés ne peut être totalement exclue.
Pour les femmes enceintes, les produits contenant de l'IR3535 ont été préférés à tout autre en raison de leur meilleur profil en terme d'innocuité dans cette catégorie de population. Les autres répulsifs ont été écartés par précaution car ne disposant pas d'études spécifiques chez la femme enceinte
Sources : Conseil supérieur d'hygiène publique, BEH du 12 juin 2007.
Paludisme : protection renforcée
Les moustiques porteurs du paludisme sévissent surtout la nuit, entre le coucher et le lever du soleil. © Getty Images |
Antipaludiques
Chaque année, on estime que 300 millions de personnes contractent le paludisme. En cause, l'anophele, un moustique très actif la nuit, qui véhicule entre autres l'agent parasite du paludisme. Celui-ci est transmis lorsque la femelle nous pique. Il est alors transporté jusqu'au foie via la circulation sanguine. Après 8 jours à plusieurs mois d'incubation, les symptômes se font sentir : fièvre, maux de tête, diarrhées, vomissements, anémie, douleurs musculaires... En l'absence de traitement, le palu peut provoquer un coma ou des convulsions allant parfois jusqu'à la mort. Cette espèce de moustique extrêmement dangereuse sévit surtout en Afrique, mais aussi en Amérique et en Asie.
Les protections anti-moustiques ne seront pas suffisantes si vous ne prenez pas de traitement préventif avant le départ et pendant le séjour. Il s'agit de médicaments antipaludiques délivrés uniquement sur prescription. La posologie et la durée du traitement dépendent de votre destination, de la durée de votre voyage, ainsi que de votre âge, de votre poids et de votre état de santé.
Pour chaque pays, il existe une carte des zones de risque de transmission du paludisme. En fonction de ce risque, on classe ces zones par groupes de 0 à 3.
Seuls les pays ou régions classés dans le groupe 0 sont sans risque et ne nécessitent pas de prendre un traitement préventif.
Dans le cas d'un court séjour touristique ou professionnel (moins de 7 jours) dans un pays à faible risque, là non plus le traitement préventif n'est pas nécessaire. A condition toutefois de vous munir d'armes anti-moustiques.
Copyright 2008 69-71 avenue Pierre Grenier, 92517 Boulogne Billancourt Cedex, FRANCE