Doudja Abdoun est l’une des figures emblématiques du cinéma
algérien. Cette grande dame, à la bonté inégalable et à la réplique
facile, a réussi à conquérir le cœur de milliers de téléspectateurs et
de cinéphiles.
Sa passion pour le cinéma et son professionnalisme lui ont permis de
décrocher plusieurs grands rôles. Atteinte du diabète, contracté depuis
des années, elle n’a pas mis un frein à son activité artistique. Bien
au contraire, elle était déterminée à servir la profession dignement.
La défunte a débuté sa carrière dans les années soixante-dix avec
l’inoubliable série L’incendie (El Hariq), adapté du roman de Mohamed
Dib et réalisé par Mustapha Badie. Pour ceux qui s’en souviennent, elle
avait incarné un rôle imposant. Chemin faisant, elle a eu l’opportunité
de participer à d’autres tournages : Le prix du rêve et Leila et les
autres, réalisés par Sid Ali Mazif.
Elle a également été sollicitée pour des sit-coms en 2002 et en 2005
dont, entre autres Ness M’Lah City 1 et 2, réalisés par Djaffer Gacem.
Sa dernière apparition remonte au Ramadhan dernier avec la série Djamai
Family où elle avait merveilleusement interprété le rôle de « Khoukha
», la doyenne de la famille. Avec ses mimiques naïves et ses répliques
loufoques, elle avait littéralement conquis les téléspectateurs. Très
touché par la disparition de l’artiste, le réalisateur de Djamai
Familly, M. Djaffer Gacem confie que c’etait un personnage étonnant.
Elle croquait la vie à pleines dents. Sur les plateaux de tournage,
elle incarnait la joie de vivre.
« Elle était, dit-il, dotée d’une énergie incroyable. Elle restait avec
nous jusqu’à une heure tardive de la nuit. Nous la ménagions afin
qu’elle se repose mais sans succès. C’est pluôt elle qui nous donnait
la force de continuer. » Djaffer Gacem estime qu’il lui a rendu un
hommage à travers justement son dernier sit-com. Un sit-com dont la
trame de l’hisoire évoluait autour du personnage de la propriétaire de
la maison, à savoir, « Khoukha ». Le réalisateur avoue qu’ayant
constaté que la regrettée était légèrement fatiguée, il avait opté pour
que le personnage de Khoukha soit muet dans les deux derniers épisodes,
intitulés « La poupée magique ».
Façon singulière de lui épargner de faire des efforts. Devant
l’insistance de Doudja Abdoun, « Khoukha » a retrouvé l’usage de la
parole. « Elle voulait absolument intervenir oralement : c’est ce qui
explique que nous avons reconduit le personnage à son rôle initial. »
Djaffer Gacem se souviendra de cette femme qui savourait la vie alors
qu’elle se savait malade. Malgré son diabète et son peace-maker, elle
ne se privait pas en mangeant de tout. « Elle me ramenait toujours des
gâteaux ou des mets faits de ses propres mains », se souvient-il. el-watan
algérien. Cette grande dame, à la bonté inégalable et à la réplique
facile, a réussi à conquérir le cœur de milliers de téléspectateurs et
de cinéphiles.
Sa passion pour le cinéma et son professionnalisme lui ont permis de
décrocher plusieurs grands rôles. Atteinte du diabète, contracté depuis
des années, elle n’a pas mis un frein à son activité artistique. Bien
au contraire, elle était déterminée à servir la profession dignement.
La défunte a débuté sa carrière dans les années soixante-dix avec
l’inoubliable série L’incendie (El Hariq), adapté du roman de Mohamed
Dib et réalisé par Mustapha Badie. Pour ceux qui s’en souviennent, elle
avait incarné un rôle imposant. Chemin faisant, elle a eu l’opportunité
de participer à d’autres tournages : Le prix du rêve et Leila et les
autres, réalisés par Sid Ali Mazif.
Elle a également été sollicitée pour des sit-coms en 2002 et en 2005
dont, entre autres Ness M’Lah City 1 et 2, réalisés par Djaffer Gacem.
Sa dernière apparition remonte au Ramadhan dernier avec la série Djamai
Family où elle avait merveilleusement interprété le rôle de « Khoukha
», la doyenne de la famille. Avec ses mimiques naïves et ses répliques
loufoques, elle avait littéralement conquis les téléspectateurs. Très
touché par la disparition de l’artiste, le réalisateur de Djamai
Familly, M. Djaffer Gacem confie que c’etait un personnage étonnant.
Elle croquait la vie à pleines dents. Sur les plateaux de tournage,
elle incarnait la joie de vivre.
« Elle était, dit-il, dotée d’une énergie incroyable. Elle restait avec
nous jusqu’à une heure tardive de la nuit. Nous la ménagions afin
qu’elle se repose mais sans succès. C’est pluôt elle qui nous donnait
la force de continuer. » Djaffer Gacem estime qu’il lui a rendu un
hommage à travers justement son dernier sit-com. Un sit-com dont la
trame de l’hisoire évoluait autour du personnage de la propriétaire de
la maison, à savoir, « Khoukha ». Le réalisateur avoue qu’ayant
constaté que la regrettée était légèrement fatiguée, il avait opté pour
que le personnage de Khoukha soit muet dans les deux derniers épisodes,
intitulés « La poupée magique ».
Façon singulière de lui épargner de faire des efforts. Devant
l’insistance de Doudja Abdoun, « Khoukha » a retrouvé l’usage de la
parole. « Elle voulait absolument intervenir oralement : c’est ce qui
explique que nous avons reconduit le personnage à son rôle initial. »
Djaffer Gacem se souviendra de cette femme qui savourait la vie alors
qu’elle se savait malade. Malgré son diabète et son peace-maker, elle
ne se privait pas en mangeant de tout. « Elle me ramenait toujours des
gâteaux ou des mets faits de ses propres mains », se souvient-il. el-watan