Auteur: Comtesse de Ségur
Nombre de pages: 190 pages
Année de publication: 1896
Le lien: Click Here
---> C'est un roman quasi autobiographique. Si nous en doutions, la Comtesse de Ségur lève le doute dès les premières lignes du chapitre XII (le thé) : " C'était le 19 juillet, jour de la naissance de Sophie ". Le 19 juillet c'est l'anniversaire de Sophie de Réan, mais c'est aussi l'anniversaire de Sophie Rostopchine selon le calendrier grégorien.
En nous confiant cette date la Comtesse de Ségur affirme le caractère autobiographique du récit. Pourquoi ne le fait-elle pas au début du livre ? Peut-être pour que cette révélation se place à mi-chemin dans un ouvrage qui compte vingt-deux chapitres : le douzième est donc exactement au centre et après avoir souri aux mésaventures de l'enfant de Réan, nous sommes prêts à pleurer aux malheurs de l'enfant Rostopchine.
Quant au chapitre 1° , il commence par ces cris : " Ma bonne ! Ma bonne ! " Serait-ce auprès de sa bonne (nous dirions aujourd'hui "sa nurse")que Sophie Rostopchine trouvait sa consolation ? En racontant les malheurs de Sophie de Réan, ce sont ses propres malheurs que l'auteur expose, revit, exorcise, faisant ici une espèce d'auto-analyse bien avant Freud.
Bonne lecture :clin d'oeil: :cherche:
Nombre de pages: 190 pages
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---> C'est un roman quasi autobiographique. Si nous en doutions, la Comtesse de Ségur lève le doute dès les premières lignes du chapitre XII (le thé) : " C'était le 19 juillet, jour de la naissance de Sophie ". Le 19 juillet c'est l'anniversaire de Sophie de Réan, mais c'est aussi l'anniversaire de Sophie Rostopchine selon le calendrier grégorien.
En nous confiant cette date la Comtesse de Ségur affirme le caractère autobiographique du récit. Pourquoi ne le fait-elle pas au début du livre ? Peut-être pour que cette révélation se place à mi-chemin dans un ouvrage qui compte vingt-deux chapitres : le douzième est donc exactement au centre et après avoir souri aux mésaventures de l'enfant de Réan, nous sommes prêts à pleurer aux malheurs de l'enfant Rostopchine.
Quant au chapitre 1° , il commence par ces cris : " Ma bonne ! Ma bonne ! " Serait-ce auprès de sa bonne (nous dirions aujourd'hui "sa nurse")que Sophie Rostopchine trouvait sa consolation ? En racontant les malheurs de Sophie de Réan, ce sont ses propres malheurs que l'auteur expose, revit, exorcise, faisant ici une espèce d'auto-analyse bien avant Freud.
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